Les décisions de François Astorg sur les indemnités et délégations des élus auront coûté plus de 2 millions d’euros sur le mandat au contribuable, comme décrit par Antoine Grange en séance :
Plutôt qu’assumer ces décisions pour ce qu’elles sont, des justifications tirées par les cheveux nous sont offertes : ce serait pour mieux lutter contre le réchauffement climatique, motiver les jeunes à faire de la politique. Chacun jugera du ridicule et de la faible crédibilité de ces justifications, qui viennent en plus desservir ces causes majeures qui devraient faire consensus plutôt que d’être instrumentalisées par certains pour la satisfaction de leur propre clientèle électorale.
Après bientôt 2 ans de mandat, le Maire décide de nommer deux nouveaux adjoints. Il vient notamment de s’apercevoir qu’il fallait s’occuper des agents de la ville et des “grands projets” (lesquels ?!). Le Maire, pour la première fois à Annecy, préfère déléguer la gestion du personnel à un adjoint… Vaste programme et beau message passé aux intéressés ! Les délégations de ces nouveaux venus posent question et interrogent sur la réalité de leurs missions. A quoi cela sert-il de promouvoir une maire-adjointe à la nature en ville et à l’agriculture urbaine quand on a déjà un premier adjoint chargé de la transition écologique, une adjointe chargée de l’aménagement durable, une autre chargée des espaces publics? L’agriculture (urbaine ou non) n’est-elle pas de l’économie… qui a déjà son adjointe ? Les frontières semblent bien floues, et les responsabilités bien difficiles à établir dans ce nouvel organigramme… propice à l’inaction ?
Evidemment, qu’en dire ? Alors que la procureur de la République n’a pas encore fait savoir quelles suites elle allait donner au signalement pour une situation susceptible de constituer un conflit d’intérêt (Etienne Andréys est à la fois entrepreneur ayant un intérêt sur la station du Semnoz et membre en tant qu’élu du conseil d’orientation), la majorité élit ce proche de François Astorg adjoint au maire : quelle image cela donne-t-il de notre conseil municipal ?
Et nous pourrions parler du tableau des indemnités des élus, qui, depuis sa mise en ligne exigée par l’engagement à se conformer à la charte Anticor, n’est plus mis à jour. Un volontarisme proche de zéro. La majorité gouverne dans l’opacité des petits arrangements. Elle s’est faite élire sur des slogans qui, nous l’avons compris, n’étaient pas des valeurs et encore moins des engagements.
La démocratie se cultive au quotidien. Avant de la réinventer ou de la réveiller, commençons par respecter ses principes fondamentaux.
Les élus Les Annéciens