Alerté par les articles de presse, le collectif « Les Annéciens » apprend avec stupeur que les courriers de l’association de riverains « Bien vivre à Branchy » adressés à la nouvelle municipalité sont restés sans réponse depuis août dernier.
La détresse des riverains est réelle face à cette absence d’interlocuteur. Alors que Jean-Luc Rigaut avait formulé de nombreuses promesses pour faire accepter aux riverains l’installation en catimini du géant de la livraison à domicile à Annecy, nous étions alors restés prudents. Car si la Ville a son mot à dire sur la gestion du domaine public, ce n’est pas le cas sur le terrain détenu par l’entreprise.
Nous constatons aujourd’hui d’importants débordements de l’activité d’Amazon sur l’utilisation du domaine public comme l’obstruction de la voirie par l’occupation prolongée de files de camions logistiques assurant les livraisons du dernier kilomètre. Face à ces nuisances, nous appelons François Astorg à faire respecter les règlementations en vigueur et à ouvrir enfin le dialogue.
L’appel d’une association de riverains exige une réponse de la municipalité en place.
Elle nous inquiète d’autant plus que nous avons appris que d’autres dossiers n’ont toujours pas obtenu de réponse de la part de la majorité, tels que le conflit d’usage au couvent des sœurs Saint-Joseph ou la meute de malinois qui terrorise tout le quartier de l’avenue de Chevêne.
La nomination de maires délégués dont la mission devrait permettre d’être davantage à l’écoute de la population (selon François Astorg), n’a hélas rien changé pour les Annéciens. La désillusion des citoyens envers leurs élus est la conséquence du mutisme de la majorité sur les sujets du quotidien qui préoccupent les Annéciens.
Le collectif Les Annéciens