A l'ordre du jour du Conseil municipal est toujours prévue une session de "questions diverses". Ce point est la seule arène d'expression libre des élus minoritaires, c'est l'un des rares instants, avec les 360 caractères mis à disposition du groupe "Les Annéciens" dans le magazine municipal, où s'exprime le pluralisme démocratique au sein du conseil municipal.
Cette séance de questions diverses est libre. L'opposition peut poser la question qu'elle souhaite, tant qu'elle est en lien avec les affaires de la commune. Nous n'imaginions pas qu'une équipe qui se réclame d'incarner le "renouveau démocratique" puisse retirer ce droit d'expression libre de la minorité au sein du Conseil municipal.
Désormais, nous devrons nous plier à la règle imposée par François Astorg : la minorité doit envoyer ses questions écrites, entièrement rédigées, deux jours avant le Conseil municipal et devra s'y restreindre, l'empêchant ainsi de réagir sur l'actualité brûlante et instaurant une rupture d'égalité dans l'expression politique.
Cela n'existait dans aucune des anciennes communes qui forment aujourd'hui la commune nouvelle d'Annecy. Aucune, sauf une : Annecy-le-Vieux, où officiait un modèle en matière de démocratie participative, Bernard Accoyer. Nous sommes tombés de notre chaise.
Intervention de Denis Duperthuy lors du Conseil municipal du 25 janvier 2021
Les élus du collectif "Les Annéciens"