Depuis 2017, Annecy est UNE SEULE COMMUNE de 130 000 habitants, à la place de six anciennes communes (Seynod, Pringy, Meythet, Cran-Gevrier, Annecy-le-vieux, Annecy). Les communes déléguées n'ont aucun sens sinon comme objet géographique ou bien comme enjeu politique.
Enjeu politique du monde d'avant ? Les élus à l'ancienne, bien assis sur leur clientèle, se repassent les patates chaudes. Seynod fait payer ses prêts toxiques, Cran-Gevrier retrouve un peu de capacité de crédit, et grâce à cela, on reste maire, certes délégué-e, mais c'est une bonne place quand même. Une place inespérée quand on n'est pas du même bord que le maire de la nouvelle commune, ou bien qu'on n'a pas réussi à prendre sa place. Et puis on occupe un lieu de pouvoir, sans vraiment d'autonomie, mais une mairie quand même, avec un petit budget à soi. Avec son pré carré qui permet de marchander avec le vrai maire et son cabinet. Pour quoi faire ?
La multiplication des petits Etats dans l'Etat favorise une nationalisation du scrutin local.
La survivance des communes déléguées est un trompe l’œil démocratique.
Facilitons la proximité avec 6 mairies annexes en donnant la possibilité à chacun de régler toute sa vie citoyenne au même endroit. En dehors des employés, qui se rendait à la Mairie d'Annecy tous les jours à part certains élus ? Les habitants auront droit aux mêmes services, au même endroit.
Construisons une mairie à Annecy Central Parc sur le terrain libéré de l'aérodrome, pour regrouper tous les acteurs de la vie municipale pour gagner en sécurité, en efficacité, en rentabilité de fonctionnement, en qualité écologique. Facilitons l'accès à des dispositifs de démocratie locale au lieu de perpétuer le confinement des élus dans leur coin de délégation, bureau des pleurs et de transaction ou guichet à subvention. Faisons des bâtiments communaux des maisons communes pour que les élus qui ont le pouvoir, le partage.
Pensons la ville, la ville dans son territoire, donnons de la cohérence et de la force à la représentation des annéciens au Grand Annecy (élu par 34 communes de plus de 200 000 habitants, dans un troisième tour confidentiel), lieu majeur de la décision pour le territoire.
« STRUCTURANT » quel bien grand mot ! Non, le mot est juste. Refuser les maires délégués, rendre les mairies annexes aux habitants pour leurs formalités administratives ET pour l'exercice d'une citoyenneté active, c'est possible si l'aérodrome laisse la place à un nouveau bâtiment communal qui libère la gestion municipale de la dispersion des services et des élus.
- Le maire sortant (investi LREM) Jean-Luc Rigaut,
- Les députées (LREM, sur la liste RAPPQAR*) Frédérique Lardet et Véronique Riotton,
- L'ex-écologiste François Astorg (en première ligne de la liste RAPPQAR) :
Pourquoi, si la loi le permet, ne supprimez-vous pas les maires délégués que les électeurs n'auront pas élus directement ?
Pourquoi voulez-vous conserver le bâtiment historique prestigieux de l'hôtel de ville de l'ancienne commune d'Annecy à l'usage exclusif ou presque des élus et de leurs hôtes ?
Pourquoi n'envisagez-vous pas de rassembler les élus et les services dans un bâtiment unique pour gagner en efficacité ?
Pourquoi ne croyez-vous pas au partage du pouvoir qui est parfois conflictuel mais qui ne paralyse pas et ne coûte rien, à la différence de la saisie de la justice pour le Centre des Congrès ou la grève des employés municipaux au moment de la fusion ?
Pourquoi ne donnez-vous pas un coup d'accélérateur à la fusion, pour que tous les annéciens sachent que la vieille ville n'est pas le centre d'Annecy et qu'ils soient assurés que la ségrégation sociale ne sera jamais ce qui organise notre commune ?
*Réveillons Annecy Pour Qu’Annecy Respire